L’été sera chaud ! A tous les sens du terme. On annonce une chaleur caniculaire qui battra tous les record de température, mais Donald Trump ne changera pas pour autant d’avis quant à la lutte pour préserves la planète, alors qu’à Phoenix, en Arizona, par exemple, il fait 50° au soleil en début d’été !! il s’en fout, il a la clim….

L’été sera chaud car tout le monde se demande à quelle sauce il sera mangé par ordonnance. Quelles surprises nous réserve-t-on ?
La chaleur semble avoir accéléré la folie chez les humains qui n’en finissent plus de se battre, de s’assassiner, de se terroriser… mais n’ayez crainte, l’état d’urgence nous « protége »..sauf des porteurs de permis de détention d’armes, de permis poids lourd, de marteau, de je ne sais quoi d’autre qui pourrait permettre de détruire et de tuer…il est quand même frappant que l’on apprenne ainsi à mourir à toute une jeunesse, sans jamais évoquer la construction, le lien, le vivre ensemble. Ce sont toujours des pseudos sages ages, bien trop couards pour mourir eux-mêmes qui envoient la jeunesse à la mort : dictateurs, guides spirituels, chefs de gangs, c’est chaud aussi ça, non ?

Cet été, Nice, après un an de deuil, reprendra son cycle estival avec tous ses fondamentaux, mais avec une blessure pas encore refermée : une manière  de célébrer la vie, de continuer avec nos valeurs sur le théâtre du drame qui, à jamais, marquera la plus longue promenade urbaine du monde ! mais Nice ira plus loin en affirmant sa culture avec ses expositions d’été autour des école(s).

Ainsi les couleurs pop, le farniente, les plaisirs de la plage, la fraîcheur des vieilles ruelles, le cris, les rires, le métissage feront de cet été 2017 pas comme les autres une ode à la tradition de liberté et d’audace, qui sont les fondements de cet esprit frondeur niçois.

La frustration et la folie qui poussent des humaine à en tuer d’autres, sous l’influence de manipulations, de peurs ou simplement de psychiatries « déviantes » ne doit pas nous faire oublier que l’été, c’est aussi le moment ou la vie donne ses fruits, ou les corps se révèlent, ou les nuits sont plus belles que le jours, au son des musiques que le festivals distillent un peu partout. Vous tomberez peut-être amoureux d’une personne inconnue dont l’image aussi fugace que le parfum vous laissera cette sensation agréable qui s’appelle le désir…désir de vivre…de partager…d’aimer…de rire…de profiter de la vie. Et tant pis pour les « coinces » du bulbe.

Ce numéro est une invitation à la vie, à la découverte, à la liberté au mépris des tartuffes, des frustres et de honneurs de leçons qui jalousent notre légèreté.

La Strada n. 276, 26 juin/16 juillet 2017, pag. 2

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