Le monde qui nous entoure reflète une alchimie en trois étapes dont l’origine est l’homme microcosme, petit monde tournoyant autour d’un chaos sternal qui en possède le processus complet:
– il y a une alchimie dite du premier œuvre (séparation) qui est d’ordre généalogique, collectif, moi et les autres, aspect Ténèbre, le matériel, l’ici bas, généalogie
– un second œuvre (sublimation) relie au psychique personnelle, à l’individuel, moi et mon psychisme voire moi e une personne, aspect lumière, le spirituel, l’au-delà, psycho-genealogie.
– un troisième ouvre (coction) en lien avec notre structure archétypale d’une biologie d’avant nos parents, moi et ma trame archétypale, aspect feu traversant matières et esprits, ici-bas et au-delà, bio psycho généalgie..
Dans le seul monde de abeilles nous aurons la triade faux Bourdons, Reine et Oeuvrieres.
Il est troublant de voir le monde abeilles façonner sans cesse un accomplissement constant identique à ces trames archétypales des Trois Œuvres alchimiques. Comme si l’abeille nous remémorait une biologie d’avant notre biologie spatio-temporelle, un Grand Oeuvreenfoui dans la santé aujourd’hui fort éprouvée de l’homme.
Laisser les abeilles mourir c’est renoncer à notre propre Alchimie et donc à notre propre transmutation.
Toni Ceron